samedi 13 juillet 2013

Difficile

Cela me brûle de ne pas la savoir avec moi, de la penser avec un autre de ne pas partager ses réveils et ses nuits. Cela ne brûle de ne pas savoir si nos sentiments sont sincères ou de simples feux de pailles , cela me brûle de savoir si elle m aime cela me brûle de lui dire et de le crier haut et fort cela me brûle de l'aimer, cela me brûle cette souffrance intérieure , cela me brûle d avoir peur de la perdre, cela me brûle d avoir le sentiment d être profondément en amour cela me brûle d avoir le vertige cela me brûle de ne pas l avoir avec moi ce soir , ce soir ou dans mes bras elle s endormirait ou j écumerais ses cheveux, ou les effluves de son odeur m accompagneraient, cela me brûle elle n est pas avec moi

5 commentaires:

  1. Je connais bien ce feu qui te ravage de l'intérieur. Quand je me sens ainsi et qu'impuissante, je pleure, les larmes aussi me brûlent alors qu'elles sortent de mes yeux, qu'elles roulent sur les joues, descendent entre mes lèvres et sur mon cou.
    Incendiaire!

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  2. C est difficile Ludie, de ne cesser de penser a elle présentement , on est dans une phase un peu particulière ou on veut se voir tout le temps ou un simple café se passe en se regardant les yeux tout simplement , mais en même temps ses absences sont difficiles

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    1. Tes textes, tes reflexions me ravagent de doutes. Nous avons beaucoup en commun semble-t-il.
      Ce feu , ce ravage, ces doutes et ces manques m'obsèdent et je les refoule en permanence.
      Puis il m'appelle et j'accours. Je tremble de le rencontrer au supermarché avec sa femme.
      Je mime une pseudo vie sociale avec d'autres hommes pour donner le change en société. Mais aucun ne passe plus le pas de ma chambre, ni la main sous ma culotte !
      Comme la débile qui se garde vierge à en sécher sur place, je ne prends plus aucun risque avec aucun autre. Même pas une petite pipe ! Rien.
      Il arrive qu'on ne puisse se croiser qu'autour d'un café en ville. Les sièges fondent sous nos cuisses. On doit garder les lunettes de soleil pour ne pas être blessé des regards de braise, si nos mains ou nos peaux se frôlent, on déclanche le plan ORSEC à nous tous seuls !
      Le manque , le doute, le refoulement ; et toujours le sourire, le désir , l'envie de le couver de caresses et de baisers. LUi faire l'amour, des yeux, des mots , depuis la peau jusqu'au fond des âmes. Lui offrir tout, et plus !
      Je crois que si ça s'arrête, ça ne viendra pas de moi. Quelle saveur à une vie sans LUI?
      Ça vient en écho à l'écho de qui ne peut pas vivre sans qui. Ou survivre méconnaissable ?
      Si un jour je croyais qu'il ne voudrait plus jamais me toucher, possible que je succombe à un suicide morbide, au chocolat, ou au foie gras, bref un truc bien mortel qui te flingue à coup sûr !

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  3. Vous lire me fait mal, même si c'est beau! J'ai pleurée ainsi il y a 2 jours, le manque est parfois si terrible, cette sensation que jamais la soif de l'autre ne pourra s'étancher. Et pourtant ne jamais perdre de vue que ce n'est qu'une parenthèse.

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  4. L'amour c'est un tourment!
    Profite de ce moment sublime!
    Camelys

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